Les conséquences de La Niña sont opposées à celles de son frère.  Où el Niño apporte la sécheresse, la Niña apporte la chaleur, l’humidité et les tempêtes.  Elle peut arriver tous les cinq ou siz ans et peur durer deux ou trois ans.

On observe une augmentation de cyclones et la Niña était la cause des inondations desastrueuse dans le Queensland pendant 2011. Il faut remonter loin dans le temps pour retrouver des déluges semblables. On parle de l’été le plus pluvieux depuis 111 ans. Les zones les plus touchées ont reçu 1,20 mètre d’eau entre septembre et novembre, soit la moyenne annuelle de la région.

La surface couverte par les eaux atteint celle de l’Allemagne et de la France réunies, 200.000 personnes sont sinistrées, trois quarts des mines de charbon sont noyées (le Queensland en est le premier producteur mondial) et la moitié de la prochaine récolte de blé est perdue.

Les eaux envahissantes charrient des serpents et des crocodiles. Une ville de 75.000 habitants, Rockhampton, était coupé du monde, il y avait 34 morts et 9 disparus.

 

• La première conséquence d' "El Niño" est de créer une sécheresse en Asie, en Australie et en Océanie.  Vers la fin de décembre 2002, l'Australie endurait la pire des sécheresses d'un siècle. On a surnommé cette sécheresse la "super-sèche".  Les troupeaux sont morts de faim et  les  agriculteurs ont été endettés.
• La sécheresse a de graves conséquences sur les cultures de coton et de blé et la production de laine. On estime que la sécheresse  en 2002-2003 coûtait à l'économie australienne plus de 5 milliards de dollars. Pour la première fois en 20 ans, nombre d’agriculteurs n'ont pas planté de récolte d'hiver et, de ce fait, ne pouvaient pas disposer de revenus réels
• Les barrages vident – ils sont moins de moitié plein.  Il y a un gros manque d’eau.
• En Asie du Sud-Est et en Océanie, la sécheresse limite très gravement les récoltes et menace la survie d'une grande partie de la population.
• Une conséquence indirecte de la sécheresse est les graves incendies et les feux de broussailles.  En La Nouvelle Galle du Sud et dans le Victoria, les incendies ont détruit des centaines de maisons et tué plusieurs personnes.  Des milliers ont été évacués de leurs maisons.
• Les incendies étaient la cause de la destruction des habitats d’espèces et des forets.

Cet El Niño établit un record de chaleur et a contribué au réchauffement du globe, en battant des records de température. Pendant les cinq premiers mois de 1998, la température moyenne de la Terre a dépassé de 1,1°C la moyenne de référence, de 18,5°C.  

Les effets d'El Niño étaient plus directs et plus importants dans les tropiques. Les cyclones tropicaux étaient plus fréquents.  Il est tombé de cinq à dix fois plus de pluie que la normale dans le nord-est de l’Afrique,  qui a fait des milliers de sans-abri, désorganisé les transports et causé d'importants dommages matériels.  

L'El Niño a ravagé les routes du Pérou, il a même déterré les morts. Une lagune gonflée par les pluies a débordé et s'est répandue dans un cimetière, en arrachant les corps au sol.

La chaleur a favorisé la reproduction de moustiques qui sont porteurs de malaria et d'autres maladies dangereuses (exemple, la dengue).  Ces insectes ont multiplié.

On ne peut pas empêcher"El Niño" de se produire, on peut seulement essayer de le prévoir et de prévenir des effets néfastes qu'il peut avoir.

Il modifie le climat sur une bonne partie de la planète, des inondations et des tempêtes sur les côtes américaines, de la sécheresse en Asie et en Océanie